Nul ne peut ignorer d’où Laurent Wauquiez est maire
tant on l’entend répéter à l’envi : « Dans ma bonne ville du
Puy-en-Velay… » !
Cette cité est à ce point sienne qu’il y gouverne
en prince et, régulièrement, en privatise les lieux au grès de ses
caprices !
À la fois alibi à une « politique de
terrain » qu’il sert à toutes
les sauces mais qui ne supporte guère longtemps l’analyse, marche pied de ses
conquêtes suivantes, miroir (qui s’effrite de plus en plus) de son narcissisme
sans limite, théâtre où il peut se mettre en scène dans des rôles
infinis : chef de chantier, sportif multi-disciplinaire, infirmier de
momie, brancardier de bébé mammouth congelé,… le Puy-en-Velay est devenue
effectivement et au sens propre, SA ville.
Cette attention permanente pourrait être bénéfique
si elle était bienveillante, issue d’une écoute réelle des acteurs et des
besoins et non d’une volonté de tout contrôler, de tout imposer, d’une volonté
autocratique quasi maladive.
S’il affiche une humilité très travaillée, ceux qui
le côtoient savent qu’il ne faut pas s’aventurer à le contredire.
S’il affirme haut et fort toujours être attentif,
chacun sait qu’il impose ses désirs, son festival, sa compétition sportive, au
détriment des associations locales et sans la moindre concertation.
La couleur du revêtement extérieur du musée
Crozatier ne lui convient pas ? Qu’à cela ne tienne ! Une
délibération du conseil municipal du 7 févier 2015 stipule : « À la
demande de M. le Maire, mise en place d’un éclairage dynamique à leds couleur
bleu glaçon pour la façade vitrée », pour un montant de… 208 000 euros !
Trop lâche pour assumer ses lubies, il trouvera
malin d’attribuer à l’association des Amis du Musée cette demande.
Les 15 et 16 octobre prochain, se tiendra au
Puy-en-Velay, le congrès de l’Association Nationale des Élus de Montagne
(A.N.E.M.).
Pour l’occasion, notre Rastignac de pacotille a exigé que les cloisons d'une des salles de l’Hôtel-Dieu soient détruites pour qu'il puisse accueillir et régaler ses 300 convives
sur fond de vieilles pierres. Puis la salle sera consciencieusement et
immédiatement rebâtie à l'identique après cette privatisation expresse pour un « dîner
gala » tape à l’œil. De même, môssieur le maire aurait imposé le théâtre
municipal pour se pavaner et épater la galerie, plus prestigieux certes, que le
centre culturel de Vals-près-le-Puy, initialement prévu !
Quelle part de cette opération entrera dans ses
frais de campagne ? Le contribuable sera-t-il mis à contribution ? Il n'est guère disposé, le contribuable, à financer les campagnes électorales du
bonhomme !
Ses discours enjôleurs dissimulent un comportement
tyrannique, incompétent car sourd aux conseils, irresponsable car déconnecté
des réalités, ruineux car nulle économie ne compte plus lorsqu’il s’agit d’en
mettre plein la vue !
S’il souhaite disposer maintenant d’un budget plus
important (3 milliards d’euros pour la région Auvergne-Rhône-Alpes) c’est uniquement
pour se mettre en scène, encore et toujours, en vue de l’étape, de l’élection
suivante, ne soyons pas naïfs !
Si le prince s’en pouvait aller quelques temps, avec
son arc et ses plumes, parader sur les chemins de Saint-Jacques, cela nous
ferait des vacances… et des économies !
Comment un lyonnais peut il se retrouver maire du puy en Velay? Soit il s'est égaré dans le brouillard de la haute bigue, soit les vents des estables ont rabattu son parachutage sur la ville!
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