mardi 29 septembre 2015

LAURENT WAUQUIEZ ET SON ÉGO BOUFFI : LES FAITS DU PRINCE QUI AIMAIT PÊTER DANS LA SOIE !


Nul ne peut ignorer d’où Laurent Wauquiez est maire tant on l’entend répéter à l’envi : « Dans ma bonne ville du Puy-en-Velay… » !
Cette cité est à ce point sienne qu’il y gouverne en prince et, régulièrement, en privatise les lieux au grès de ses caprices !


À la fois alibi à une « politique de terrain » qu’il sert à  toutes les sauces mais qui ne supporte guère longtemps l’analyse, marche pied de ses conquêtes suivantes, miroir (qui s’effrite de plus en plus) de son narcissisme sans limite, théâtre où il peut se mettre en scène dans des rôles infinis : chef de chantier, sportif multi-disciplinaire, infirmier de momie, brancardier de bébé mammouth congelé,… le Puy-en-Velay est devenue effectivement et au sens propre, SA ville.

Cette attention permanente pourrait être bénéfique si elle était bienveillante, issue d’une écoute réelle des acteurs et des besoins et non d’une volonté de tout contrôler, de tout imposer, d’une volonté autocratique quasi maladive.
S’il affiche une humilité très travaillée, ceux qui le côtoient savent qu’il ne faut pas s’aventurer à le contredire.
S’il affirme haut et fort toujours être attentif, chacun sait qu’il impose ses désirs, son festival, sa compétition sportive, au détriment des associations locales et sans la moindre concertation.

La couleur du revêtement extérieur du musée Crozatier ne lui convient pas ? Qu’à cela ne tienne ! Une délibération du conseil municipal du 7 févier 2015 stipule : « À la demande de M. le Maire, mise en place d’un éclairage dynamique à leds couleur bleu glaçon pour la façade vitrée », pour un montant de… 208 000 euros !
Trop lâche pour assumer ses lubies, il trouvera malin d’attribuer à l’association des Amis du Musée cette demande.


Les 15 et 16 octobre prochain, se tiendra au Puy-en-Velay, le congrès de l’Association Nationale des Élus de Montagne (A.N.E.M.).
Pour l’occasion, notre Rastignac de pacotille a exigé que les cloisons d'une des salles de l’Hôtel-Dieu soient détruites pour qu'il  puisse accueillir et régaler ses 300 convives sur fond de vieilles pierres. Puis la salle sera consciencieusement et immédiatement rebâtie à l'identique après cette privatisation expresse pour un « dîner gala » tape à l’œil. De même, môssieur le maire aurait imposé le théâtre municipal pour se pavaner et épater la galerie, plus prestigieux certes, que le centre culturel de Vals-près-le-Puy, initialement prévu !
Quelle part de cette opération entrera dans ses frais de campagne ? Le contribuable sera-t-il mis à contribution ? Il n'est guère disposé, le contribuable, à financer les campagnes électorales du bonhomme !

Ses discours enjôleurs dissimulent un comportement tyrannique, incompétent car sourd aux conseils, irresponsable car déconnecté des réalités, ruineux car nulle économie ne compte plus lorsqu’il s’agit d’en mettre plein la vue !


S’il souhaite disposer maintenant d’un budget plus important (3 milliards d’euros pour la région Auvergne-Rhône-Alpes) c’est uniquement pour se mettre en scène, encore et toujours, en vue de l’étape, de l’élection suivante, ne soyons pas naïfs !

Si le prince s’en pouvait aller quelques temps, avec son arc et ses plumes, parader sur les chemins de Saint-Jacques, cela nous ferait des vacances… et des économies !
 



1 commentaire:

  1. Comment un lyonnais peut il se retrouver maire du puy en Velay? Soit il s'est égaré dans le brouillard de la haute bigue, soit les vents des estables ont rabattu son parachutage sur la ville!

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