Laurent Wauquiez-le menteur est souvent prêt à
toutes les exagérations pour faire parler de lui. En aparté, c’est pire. Il est prêt à affirmer
n’importe quoi pour séduire.
Florilège.
« Je me rappellerai toute ma vie qu’en 2008,
pendant la grève européenne du lait, il avait dit à la Chambre d’agriculture
que la F.N.S.E.A c’était une secte, une mafia, des francs-maçons. Puis, par la
suite, il leur a léché les bottes. »
F., agriculteur en Haute-Loire.
« Perso, je me souviendrai toute ma vie le
matin où il est venu à Pôle emploi pour nous dire dans les yeux à quel point on
était formidable et, que le soir il était à Paris à la télé pour nous raconter
qu’on était des feignants. Inoubliable ».
S., conseillère à Pôle emploi.
« Je me souviens : la première fois que j’ai
vu Laurent Wauquiez, c’était en 2003, à l’inauguration d’un banal parcours d’orientation
en foret yssingelaise. Jacques Barrot, député, retenu ce jour là par une commémoration
importante et médiatique, avait envoyé son jeune suppléant le remplacer et
celui-ci avait du mal à cacher son agacement et son mépris à perdre du temps
avec les « petits » conseillers municipaux de base que nous étions,
alors que journalistes et « grands » élus étaient avec Barrot. Il
piaffait d’ennui, le pauvre!
Deux ans plus tard il avait pris du poil de la bête,
tapait dans le dos de tous, tutoyait à tour de bras, était le meilleur ami de
chacun, s’engueulait – déjà – avec le préfet, sur des questions de protocole,
faisait semblant de parler patois… émaillait ses entretiens de fautes de français
délibérées, pour faire « peuple », avec ce petit zézaiement enfantin.
Il ne perdait pas une occasion d’évoquer son enfance en Haute Loire, ses études
au Collège Cévenol du Chambon-sur-Lignon… souvenirs inventés puisqu’il n’allait
en fait qu’en vacances en Ardèche à Devesset où sa mère avait acquis une résidence
secondaire.
Depuis, le zézaiement s’est bien amélioré, les fautes
de français sont placées de façon judicieuse, moins ridicules. Et les gens d’ici
commencent à comprendre que l’affection de leur bon ami Laurent n’est que
du vent. Il est redevenu Lyonnais, d’origine et de cœur. »
M., conseillère municipale en Haute-Loire depuis 2002.
« Il y a à peine un an, Laurent Wauquiez
promettait à la population musulmane ponote d’avoir de la viande halal dans les
cantines de sa commune. Il est vrai que nous étions en campagne
municipale ! »
A., habitante du Puy-en-Velay, le 18 mars 2015 suite à la polémique sur la suppression des repas de substitution à
Chalon-sur-Saône.
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